-
Au jardin d'Éléonore,Un jeune doryphoreAux élytres rayées d'or,Prisonnier d'une amphorePavoisant le décor,Semble mort.Ou peut-être qu'il dort ? L'obscurité règne encore. Timide est l'aurore. Les pas de la fillette explorent Le sol gris du corridor. Sans bruit, elle sort, Court vers son trésor, Le beau Nabuchodonosor... Dans sa cité babylonienne, L'insecte peine À entrevoir les cieux. Aspirant à vivre Le prince des lieux, De liberté s'enivre. À la fillette divine, il se livre. Charitable, elle le délivre. "Illustre ravageur des potagers, Entends ma prière : Auprès du jardinier, il y a danger. Délaisse les pommes de terre, Brise ton désir En un dernier soupir, Et sur le chant du rossignol, Prends ton envol." Confiant son esprit À l'enfant qui le prie, Le prince bicolore, À la raison se plie. Ailes au vent, il oublie Les belles décoiffées, Les belles échevelées.
-
Chers amis
Je vous prie de bien vouloir excuser le mail reçu dernièrement concernant le poème "le doryphore" que vous n'avez pu ouvrir et que vous trouverez dans le prochain mail.
Ne disposant plus de mon aide précieuse pour la mise à jour du blog, je continue néanmoins à l'entretenir (tant bien que mal) en vous envoyant (selon mon inspiration...) quelques poèmes et nouvelles.
En vous souhaitant un excellent automne ....
Bien cordialement
Danielle